L’assurance-vie est l’un des placements préférés des Français. Elle offre un certain privilège aux assureurs surtout sur le plan fiscal. Près de 62% des ménages détiennent ce type de placement financier. Pour conserver ses avantages fiscaux, il est préférable de ne jamais clôturer son assurance-vie. Explication.
Assurance vie : des avantages fiscaux après 8 ans de détention
L’assurance vie est sans doute le meilleur placement financier Français. Elle est fiscalement avantageux, c’est pour cette raison que les Français l’apprécient autant. Outre cela, l’assurance-vie offre des avantages fiscaux au bout de 8 ans de détention. Ce placement financier permet alors de réaliser des économies d’impôts. Raison de plus pour ne pas clôturer son contrat d’assurance.
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En d’autres termes, le mode de fonctionnement de l’assurance vie est bien simple. Il faut d’abord comprendre le concept de l’antériorité fiscale. Il s’agit de sa date de souscription à l’assurance-vie. Lorsqu’on arrive au bout de 8 ans de détention, les sommes versées peuvent être retirées et offrent immédiatement une fiscalité optimale, soit jusqu’à 7,5 %. Les bénéfices fiscaux seront tout de même fixés selon le niveau de plus-values.
Il est alors déconseillé d’ouvrir un nouveau contrat d’assurance pour de multiples raisons :
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- Faire repartir de zéro ses avantages offerts par ce plan d’épargne.
- Perdre les avantages fiscaux qu’on a déjà acquis.
- Ne pas faire fructifier son argent.
Il est alors indispensable de garder son assurance-vie en évitant de retirer la totalité de son argent placé. On pourra en effet regretter cette décision plus tard lorsqu’on recevra par exemple, une prime ou un héritage et que l’on aimera l’utiliser pour des projets d’avenir.
Assurance vie : une double fiscalité offerte
L’assurance vie offre une double fiscalité. Cependant, elle demeure plus ou moins complexe. Les gains en assurance-vie sont imposés. Il s’agit :
- Des prélèvements sociaux.
- De la taxe sur les plus-values.
Pour les prélèvements sociaux, l’impôt s’élève à 15 % en moyenne sur ses gains. Avec ce système fiscal, il y a ce qu’on appelle :
- Des fonds euros.
- Des fonds garantis.
En principe, ces prélèvements sont retenus à la source tous les ans, et ce, pour les supports de fonds euros. Ces supports sont cotés en Bourse. Notons que le montant n’est pas fixé en fonction du nombre d’années.
Concernant la taxe sur les plus-values, elle s’applique au moment du retrait de son assurance-vie. Le taux de cette taxe s’affaiblit au fil des ans. Il est possible de la payer en deux manières en fonction de sa situation fiscale :
- Intégrer les plus-values au revenu lors de la déclaration d’impôt sur le revenu. Dans ce cas, les plus-values seront soumises au barème de l’impôt sur le revenu.
- Opter pour le prélèvement libératoire au moment du retrait.
Ainsi, le taux va varier au fil des années et passe de 35% à 15% puis De 7,5% jusqu’à zéro.
Assurance vie : une fiscalité évolutive suivant la loi
En général, clôturer son assurance-vie, c’est de repartir à zéro ses avantages fiscaux. On pourra alors perdre une somme conséquente en ouvrant un autre contrat. De plus, la fiscalité de l’assurance-vie peut connaître une évolution suivant la loi et le contexte économique et politique du pays.
A l'heure actuelle, il n’est pas encore prévu de modifier la règle de l’antériorité fiscale. Il est possible quand même de prolonger la durée de détention de son placement financier. Notons que si la loi de finances prévoir un nouveau type de contrat, cela avantagera sûrement les assurances et les banques. Elles inciteront leurs clients à clôturer leurs vieux plans. On doit évaluer tous les avantages et les inconvénients de conserver son vieux plan.
Bref, pour bénéficier pleinement de tous les avantages d’une assurance-vie, il est conseillé de ne jamais clôturé son vieux plan.
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